Lire la suite sur ZDNetRansomware : retour sur les racines du mal ou l’étrange cas du Dr Popp
Sécurité : Depuis 2009, les ransomwares sont devenus l’arme favorite des cybercriminels. Pourtant, en 1989 déjà, un premier malware de ce type faisait beaucoup parler de lui. Mais force est de constater que les choses ont beaucoup évolué depuis ce premier essai balbutiant.
Le ransomware connaît une forte popularité auprès des cybercriminels depuis 2008. Au vu des revenus générés par ce type de malware, on comprend facilement pourquoi : le FBI estime ainsi que ces logiciels ont généré par moins de 209 millions de dollars de revenus pour les cybercriminels au cours des trois premiers mois de l’année 2016.
Petya, Locky, ou encore la famille des CryptXXX font partie des souches de ransomwares les plus connues, mais les variantes sont nombreuses et cet écosystème se caractérise par son adaptabilité. Le principe reste néanmoins toujours le même: le logiciel infecte l’ordinateur de la cible puis entreprend de chiffrer les données présentes sur le disque dur. La victime se voit alors contrainte de payer une rançon au cybercriminel à l’origine de l’attaque pour espérer retrouver l’accès à ses fichiers. Celle-ci est généralement payée en bitcoin, ce qui permet aux criminels d’empocher facilement et rapidement l’argent ainsi extorqué.
Patient Zero : la disquette AIDS
Mais les ransomwares ne sont pas une nouveauté. Si ce type de logiciel malveillant a connu un regain de popularité ces dernières années, des programmes présentant un fonctionnement similaire existent depuis le début des années 1990. Parmi les différents experts en cybersécurité, beaucoup s’accordent à designer le logiciel AIDS/PC Cyborg comme le premier exemple de malware relevant de ce type de fonctionnement. Et celui-ci date de 1989.
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