Lire la suite sur NextInpactSécurité : des chercheurs demandent à Microsoft de ne pas abandonner EMET
Début novembre, Microsoft annonçait le retrait de son outil de sécurité EMET à la fin de son cycle actuel de vie, soit en juillet 2018. Un outil apprécié dont certains craignent déjà le départ. Des chercheurs demandent ainsi à l’éditeur de renoncer à cette retraite.
La sécurité de Windows est probablement l’un des sujets les plus débattus et les plus riches. Avec une part de marché écrasante, le poids pesant sur les épaules de Microsoft est difficilement comparable à celui des autres systèmes. Non qu’il faille plaindre l’entreprise : elle a œuvré dans ce sens. Mais en 2004 et 2005, quand son Windows XP a commencé à crouler sous les attaques, elle a dû changer son fusil d’épaule.
La marche continue (et forcée) de la sécurité sous Windows
L’explosion d’Internet au début des années 2000 a largement simplifié l’exploitation des failles. Il n’était plus vraiment question de circulation de CD ou de DVD, mais d’une activation distante. Ce fut notamment la grande époque des vers Baster et Sasser, qui pouvaient attaquer en quelques minutes n’importe quel Windows XP connecté et qui n’avait pas la mise à jour idoine. À tel point que Microsoft avait pratiquement stoppé le développement de Vista pour se concentrer sur le Service Pack 2 de XP.
Depuis, chaque Windows a intégré un nombre croissant de protections. Le SP2 avait par exemple implémenté une version maison du « NX bit », la DEP (Data Execution Prevention). Vista est allé plus loin avec l’un des principaux apports dans ce domaine, l’ASLR (Address space layout randomization), qui permet d’affecter des zones mémoire aléatoires à des composants clés afin que les malwares ne puissent plus les chercher sur cette seule information.
EMET, l'outil d'atténuation des risques
Sécurité : des chercheurs demandent à Microsoft de ne pas abandonner EMET
Sécurité : des chercheurs demandent à Microsoft de ne pas abandonner EMET
Bonjour,