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On ignore pour le moment si le Bluetooth 5 exigera des puces nouvelles ou s’il pourra être déployé par le biais des mises à jour des puces Bluetooth 4.1 ou 4.2.

le directeur exécutif explique que cette nouvelle révision « va doubler la portée et quadrupler la vitesse des connexions Bluetooth Low Energy ». Pour rappel, le Bluetooth LE (Low Energy) est déjà largement utilisé par de nombreux objets connectés (montres, bracelets, valises, etc.). D'autres usages sont également évoqués comme des informations localisées, de la navigation (intérieur/extérieur) et des ajouts significatifs pour « les transmissions publicitaires »... tout un programme.

Les constructeurs des appareils qui utilisent aujourd’hui le Wi-Fi pour se connecter pourraient donc s’intéresser nettement plus au Bluetooth, car il est reconnu que les connexions Wi-Fi sont très gourmandes en énergie. Le Bluetooth 5 pourrait donc être la version tant attendue par tous les acteurs du marché, qui changera la donne en termes de connectivité.

On note également l'arrivée d'une fonctionnalité "mesh", de maillage réseau. Les appareils reliés en Bluetooth pourront donc se connecter entre eux pour augmenter leur couverture. De quoi couvrir un bâtiment en Bluetooth, ou un hangar.

Objectif IoT
Quel cas d'usage donc ? Avec ces nouvelles performances, le Bluetooth pourrait aller au delà de la connectivité des casques et des enceintes sans fil. On pense par exemple à la connectivité des objets connectés (IoT) en indoor ou en outdoor (domotique, de l’automatisation industrielle, ou encore de la géolocalisation). Aéroport, gare, aire d'autoroute... les possibilité sont nombreuses. Reste aux entreprises à échafauder des scénarios en s'emparant de cette technologie.

Si les constructeurs d'appareils connectés en tous genres plébiscitent le Bluetooth, c'est aussi parce que cette technologie prend soin de la précieuse batterie des smartphones. La version 5 du Bluetooth devrait également améliorer ce point.